C'est dans l'air du temps. L'écologie et la protection de la nature sont redevenues "tendances" et c'est une excellente chose. Mais comme chaque été, voila que l'opposition "tourisme/protection" revient de plus belle, encore plus fort cette année si on en juge au nombre d'articles dans la presse écrite et web en Corse, ou encore au nombre de messages sur les réseaux sociaux.
Les posidonies, plantes et non algues
Vous l'avez forcément entendu sur les plages en Corse, face aux dépôt marrons sur le sable, cette exclamation dégoûtée disant :
" mais c'est dégueulasse toutes ces algues non ramassées"Alors certes, cela peut parfois sentir un peu fort. Mais il est important de rappeler certains éléments importants :
- Les posidonies ne sont pas des algues mais bien des plantes marines qui poussent sous l'eau et perdent naturellement leur feuilles à l'automne.
- Non ce n'est ni sale ni dangereux pour la santé. Les posidonies sont des produits naturels existants depuis toujours et non les tristement célèbres "algues vertes de Bretagne" et leur prolifération liée à l'agriculture intensive.
- Les posidonies sont plutôt un excellent signal pour la qualité des eaux de baignades. Ces plantes ne supportent pas la pollution. Leur présence veut donc dire que vous vous baignez dans des eaux de qualité !
- Les posidonies sur le sable permettent aussi de "maintenir" les plages et d'éviter l'érosion voir la disparition dans certains coins de l'île. Elles ont donc un rôle important, même mortes, dans l'éco-système !
- Non, il n'est pas possible de les ramasser. D'abord pour la raison évoquée juste au dessus, mais aussi parce qu'une loi l'interdit, dans le cadre de la préservation écologique.
Gènes touristique majeure
Oui, il faut le reconnaitre, les banquettes de posidonies sont de vraies gènes pour les exploitants touristiques.
Même si nous sommes de fervents défenseurs "ecolos" cela ne nous empêche pas de reconnaitre que la présence de ces plantes sur les plages puissent gêner les touristes à qui l'on vend pendant 11 mois des plages de sables blancs et qui repartent à la recherche de ce sable vierge sur les plages de la côte orientale, ou dans des criques moins touchées.
C'est aussi, par effet rebond, un vrai manque à gagner pour les exploitant de paillotes, plages aménagées, hôtels et restaurants pieds dans l'eau sur les rivages touchés.
Pourtant la solution semble bien difficile à trouver, a part quelques aménagements au cas par cas.
Même si nous sommes de fervents défenseurs "ecolos" cela ne nous empêche pas de reconnaitre que la présence de ces plantes sur les plages puissent gêner les touristes à qui l'on vend pendant 11 mois des plages de sables blancs et qui repartent à la recherche de ce sable vierge sur les plages de la côte orientale, ou dans des criques moins touchées.
C'est aussi, par effet rebond, un vrai manque à gagner pour les exploitant de paillotes, plages aménagées, hôtels et restaurants pieds dans l'eau sur les rivages touchés.
Pourtant la solution semble bien difficile à trouver, a part quelques aménagements au cas par cas.
Le cas de la plage de Santa Giulia a par exemple été plutôt bien traité par le groupe Ollandini en début de saison. Mais les différentes tempêtes de vent d'est ont accumulé tellement de posidonies sur les plages du sud est qu'il parait impossible de les voir repartir "naturellement" cet été.
Il en est de même sur la côte ouest avec des plages comme "Petit Capo" particulièrement touchée cette année, alors que Grand Capo semble dans un rythme normal et naturel.
Autre exemple en Balagne ou chaque année la plage de Bodri/ghjunchidu est partiellement recouverte des fameuses banquettes. Cette année, elles sont quasiment totalement absentes.
On voit bien par cet exemple qu'il est impossible de "prévoir" les dépôts annuellement. Le vent, les courants, les tempêtes d'hiver et de printemps peuvent tout changer en quelques jours. Il faut donc savoir s'adapter et surtout éduquer les visiteurs comme les insulaires sur la réalité des posidonies.
Il en est de même sur la côte ouest avec des plages comme "Petit Capo" particulièrement touchée cette année, alors que Grand Capo semble dans un rythme normal et naturel.
Autre exemple en Balagne ou chaque année la plage de Bodri/ghjunchidu est partiellement recouverte des fameuses banquettes. Cette année, elles sont quasiment totalement absentes.
On voit bien par cet exemple qu'il est impossible de "prévoir" les dépôts annuellement. Le vent, les courants, les tempêtes d'hiver et de printemps peuvent tout changer en quelques jours. Il faut donc savoir s'adapter et surtout éduquer les visiteurs comme les insulaires sur la réalité des posidonies.